Les activités extra scolaires, sont-elles bénéfiques et comment choisir ?

Les parents se posent souvent la question d’une activité extra-scolaire: est-ce nécessaire ? Si oui, combien d’activités ?

Les horaires hebdomadaires de l’école étant déjà bien chargés, les activités éventuelles s’ajoutent à un planning déjà lourd pour les enfants. Il n’est pas toujours facile de caser les activités le soir après l’école, le mercredi ou le samedi. C’est encore plus difficile quand les parents travaillent…

Pourtant, quand elle est bien choisie, une activité peut apporter beaucoup à un enfant. Esprit d’équipe, découverte d’un autre univers, éveil artistique, développement de l’imaginaire et bien d’autres choses… Entre un atelier de modelage et une séance d’athlétisme, les perspectives sont tellement diverses!

Une activité extra-scolaire doit être un plaisir pour l’enfant. Pas question de pousser un enfant vers une activité qui ne l’attire pas (surtout sous prétexte que vous n’avez pas eu la chance de la pratiquer, vous !). De la même façon, la compétition n’est profitable que si elle est désirée par l’enfant lui-même ! Les parents devront encourager leurs enfants, les accompagner, être présents dans les débuts, pour les motiver, et au fil du temps, ils pourront simplement prendre connaissance des progrès faits par leurs enfants.

Voici quelques pistes pour vous aider à choisir une activité pour et avec votre enfant.

Entre les effets de mode, les spécificités régionales, les désirs de papa et maman transposés sur les enfants… Comment choisir une activité vraiment adaptée à son enfant ?
Il existe trois types d’activités extra-scolaires : activités sportives, artistiques et zen. Chaque profil d’enfant trouvera celle qui lui convient le mieux, il n’y a pas une activité meilleure qu’une autre, tout dépend des envies et du caractère de l’enfant, mais toutes ont des bienfaits non négligeables.

Activités sportives

Le sport amuse les enfants, titille leur esprit de compétition, surtout chez les garçons, et canalise une énergie souvent débordante. Mais au-delà de l’aspect ludique, les disciplines sportives quelles qu’elles soient, sont favorables à l’apprentissage et à l’épanouissement des enfants.

Au niveau physique, le sport permet accroître les capacités cardiaques et pulmonaires des enfants, et de fortifier le squelette. Il permet également à l’enfant de mieux connaitre son corps et de l’accepter, ce qui est essentiel durant la période de l’adolescence, tout en diminuant les risques de surpoids. Il développe les capacités psychomotrices des enfants ainsi que leur coordination.

Au niveau social, le sport, notamment collectif, est un excellent vecteur de sociabilisation pour l’enfant, qui lui permet de se faire des amis en dehors du cadre scolaire, d’apprendre la solidarité et l’esprit d’équipe. A partir d’un certain âge une activité sportive véhicule des notions de discipline et de fairplay, ainsi que le respect de l’adversaire. 

Activités artistiques

Elles permettent aussi de décompresser et de laisser libre cours à la créativité.

Les cours de musique (piano, guitare, flûte…) sont souvent des lieux de partage et d’écoute, les enfants s‘expriment sans porter de jugement. Ils évoluent à leur rythme et prennent confiance.

Dans les cours de dessin, de poterie, de peinture, le but est de permettre à l’enfant de libérer son

imagination. Il est libre de sa création, et a juste besoin d’être guidé dans le dosage de la peinture, la tenue du pinceau…

Au bout du compte, il voit de quoi il est capable, et découvre qu’il peut se débrouiller tout seul. Il existe aussi des ateliers-théâtre basés sur l’improvisation et la spontanéité. Le but est d’inventer des histoires et de construire des personnages à partir du quotidien des enfants : à la maison, à l’école… Ils s’expriment dans un autre univers spatio-temporel que le leur, et cela permet aux timides de se lâcher et aux turbulents de se canaliser.

 

 

Activités Zen

Pour certains petits qui vivent mal la pression scolaire, qui ont un réel besoin de souffler ou tout simplement pour ceux qu’elles attirent naturellement, il existe des activités dites « douces », telles que le yoga.

Là, on leur parle d’animaux imaginaires, on leur raconte des histoires extraordinaires. Leur imagination est mise à profit et grâce au jeu, ils s’entraînent avec plaisir.

La respiration est au cœur de ces pratiques, elle leur permet de contrôler leur énergie qui peut devenir envahissante. Ils acquièrent des automatismes de détente et de lâcher prise, qu’ils peuvent réutiliser quand ils en ont besoin.

 

Le + : En cas d’échec scolaire, une activité extrascolaire peut permettre à l’enfant d’être valorisé par un autre biais que l’école, tout comme les timides pourront s’extérioriser dans le cadre d’une équipe et d’un sport collectif.

Faut-il une ou des activités à tout prix ? Certes non. Les enfants ont besoin de temps de calme, de repos, d’oisiveté. Une activité n’est-elle pas avant tout pour les enfants un espace d’épanouissement ?

C’est aux parents d’être vigilants afin de préserver aux enfants un rythme de vie qui leur convienne. Suractivité rime souvent avec fatigue. Pour cela, il faut équilibrer savamment le nombre d’activités, le temps de trajet et les horaires…